Selon des informations collectées auprès de la profession, l'abattage de la volaille (poulet de chair) se fait sans le contrôle sanitaire des vétérinaires et sans le certificat d'abattage dans la wilaya de Aïn-Témouchent.

Quelles que soient leur teneur et leur véracité, ces informations suscitent des préoccupations, et non des moindres, sur le plan de la santé publique, surtout quand on sait que la quasi-totalité des ménages s'alimentent en viande blanche lorsqu'ils sont en mesure d'en acheter.

Ce problème a également fait l'objet d'un débat contradictoire entre des élus et l'autorité chargée du secteur de l'agriculture lors de la dernière plénière de l'APW. En sa qualité de vétérinaire, un élu a tenu à préciser «que le contrôle des volailles avant l'abattage ne se fait pas à 100% au niveau de ces instruments d'élevage de la wilaya de Aïn-Témouchent. Le vétérinaire est habilité à délivrer un certificat d'abattage une fois rendu sur les lieux et ayant constaté que le poulet a atteint la taille marchande, d'une part, et que la durée d'effet des produits vétérinaires a été dépassée, d'autre part. L'effet des médicaments, quand la durée n'est pas respectée, a des incidences néfastes sur la santé humaine.

D'après le directeur par intérim chargé du secteur de l'agriculture, le contrôle des bâtiments d'élevage s'opère tout à fait normalement par l'inspection vétérinaire. Mais selon le président de l'association des vétérinaires de la wilaya de Aïn-Témouchent, le contrôle ne se fait pas comme il se doit et beaucoup font de l'abattage d'une façon clandestine.